Selon la volonté du président de la République, une nouvelle décoration, la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, est créée par décret du 12 juillet 2016 publié le 13 juillet au Journal officiel.
Projet d’insigne de la Médaille de reconnaissance aux victimes du terrorisme,
avers et revers © Service historique de la Défense
Cette décoration est destinée à manifester l’hommage de la Nation aux victimes d’actes terroristes. Elle sera décernée :
1°) aux Français tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger ;
2°) aux étrangers tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national, ou à l’étranger contre les intérêts de la République française.
La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme sera attribuée par décret du président de la République et figurera au 5ème rang protocolaire après l’ordre de la Légion d’honneur, l’ordre de la Libération, la Médaille militaire et l’ordre national du Mérite. Elle sera décernée de manière rétroactive à compter du 1er janvier 2006. Les premières attributions interviendront dans les prochaines semaines.
Pour chaque personne concernée, le Premier ministre adressera au grand chancelier de la Légion d’honneur un mémoire pour avis du conseil de l’ordre de la Légion d’honneur. Ce mémoire comprendra notamment l’accord des personnes concernées ou de leur famille.
Pour les personnes tuées, le grand chancelier adressera directement son avis au Premier ministre.
L’administration de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme sera confiée à la grande chancellerie de la Légion d’honneur.
L’insigne de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est une fleur à cinq pétales blancs rappelant la couleur du ruban, intercalés d’olivier symbolisant la paix. Au centre de l’avers, sur une médaille couleur argent bordée de bleu, figurent l’inscription « République française » et la statue de la République érigée sur la place éponyme, à Paris. Au revers, apparaissent la devise « Liberté – Egalité – Fraternité » ainsi que deux drapeaux français croisés.