Une nouvelle promotion de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est publiée ce jour au Journal officiel. Elle rend hommage à 153 victimes et salue leur résilience. La Médaille nationale de reconnaissance est un symbole de solidarité et contribue à la cohésion nationale.
La promotion compte 153 personnes impliquées dans 17 événements terroristes survenus en France et 17 à l’étranger, entre 1974 (Drugstore Publicis) et 2018 (Strasbourg). Les victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, du 23 mars 2018 à Trèbes et Carcassonne, et du 14 juillet 2016 à Nice sont les plus représentées : respectivement 36, 24 et 21 personnes. 22 victimes de la prise d’otage de Loyada (actuel Djibouti, 3 février 1976) font également partie de cette promotion.
29 personnes sont décédées ; 124 ont été blessées psychologiquement et/ou physiquement. Les victimes ont aujourd’hui entre 7 et 87 ans, 30 d’entre elles étaient mineures au moment des faits. 4 personnes sont étrangères, de 3 nationalités différentes (Portugal, Italie, Maroc).
La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme a été créée par décret du Président de la République le 12 juillet 2016, à la suite des attentats survenus en France en 2015. Depuis la première attribution le 1er juin 2018, quatre promotions collectives (incluant la présente) ont été publiées et 455 personnes ont reçu la Médaille de reconnaissance.
La Médaille de reconnaissance est accordée aux Français tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger ; et aux étrangers tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger contre les intérêts de la République française. Elle doit être demandée par la victime ou, en cas de décès, par sa famille.