Jérôme Despey est viticulteur, céréalier, secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricole (FNSEA) et président de la chambre d’agriculture de l’Hérault. Nommé officier de l’ordre du Mérite agricole en 2016, il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 2020. Engagé dans la défense des acteurs du secteur viticole, Jérôme Despey met tout en œuvre pour renouveler les générations dans l’agriculture et permettre à des jeunes d’accéder au métier.
Quel est votre parcours ?
l’âge de 18 ans, j’ai repris l’exploitation viticole familiale de mes grands-parents pour permettre sa pérennisation. J’ai fait un brevet professionnel agricole et puis on est venu me chercher pour aller chez les Jeunes agriculteurs (syndicat agricole des jeunes) afin de faire plus d’échanges, de voyages d’études. Cela m’a permis d’acquérir plus de connaissances pour mon exploitation. Au vu de ce que le syndicat m’avait donné et appris, j’ai vraiment eu envie de pouvoir lui rendre. C’est pour cela que je m’y suis engagé, avec un parcours départemental, régional et national puisque j’ai été président national l’association de 2002 à 2004. Lorsque j’ai quitté les Jeunes agriculteurs, je suis rentré à la FNSEA pour m’occuper du secteur viticole. J’ai toujours des responsabilités dans ce secteur puisque je préside le conseil spécialisé « vin et cidre » de FranceAgriMer. Je suis aussi président de la chambre d’agriculture de l’Hérault.
Que faites-vous pour l’intérêt général ?
Je pense que c’est l’engagement que j’ai porté pour accompagner le renouvellement des générations en agriculture qui est récompensé. C’est un combat pour la pérennité des métiers de l’agriculture qui sont difficiles car soumis à de nombreux aléas. C’est donner la possibilité de transmettre nos exploitations à des jeunes qui rentrent dans ces métiers qui certes, recrutent, mais qu’il faut faire perdurer aujourd’hui.
Que représente pour vous la Légion d'honneur ?
Si on m’avait dit un jour que j’aurais la Légion d’honneur, j’aurais dit que c’était impossible. Cela m’a permis de prendre conscience de l’engagement qui était le mien pour les autres, pour l’agriculture, pour le renouvellement des générations, pour la viticulture. Je ne sais pas si je méritais plus que quelqu’un d’autre tout ça, mais cela a été vraiment un honneur de me voir remettre cette haute distinction.