Est publiée au Journal officiel de ce jour une nouvelle promotion de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme. Elle rend hommage à 237 victimes et salue leur résilience. La Médaille nationale de reconnaissance est un symbole de solidarité et contribue à la cohésion nationale.
Des victimes d’attentats commis entre 1974 et 2019
La promotion compte 237 personnes impliquées dans 36 événements terroristes survenus en France et 30 à l’étranger, entre 1974 (Drugstore Publicis) et 2019 (préfecture de police de Paris). Les victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis (29 personnes) et du 14 juillet 2016 à Nice (27 personnes) sont les plus représentées.
Militaires et forces de l'ordre
On peut souligner la présence de 64 militaires dont 32 ont été tués ou blessés dans l’attentat du Drakkar à Beyrouth en 1983, et certains touchés lors d’attentats survenus en Corse entre 1995 et 2013. Par ailleurs, 19 policiers figurent dans cette promotion, victimes notamment des attentats parisiens de 2015 et de 2019 à la préfecture de police.
Français et étrangers
Cette promotion est également marquée par la présence de 27 personnes étrangères, issues de 12 nationalités différentes (Allemagne, Bolivie, Congo, Espagne, Italie, Maroc, République centrafricaine, Royaume-Uni, Russie, Sénégal, Tchad, Tunisie). Treize d’entre elles sont décédées en 1989 dans l’explosion du vol DC10 de l’UTA au-dessus du désert du Ténéré (Niger). Par ailleurs, 87 Français sont des victimes d’attentats commis à l’étranger, dont huit touchés à Madrid (17 août 2017) et sept dans l’attentat de Kangaba (Mali, 18 juin 2017).
Blessés et personnes décédées
Au total, 55 personnes sont décédées ; 182 ont été blessées psychologiquement et/ou physiquement. Les victimes ont aujourd’hui entre 5 et 90 ans, 34 d’entre elles étaient mineures au moment des faits.
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